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Classé dans (non catégorisé) par admin le 23-04-2020

 

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Auteur : Françoise ANDRE (
Bonjour, un ptit coucou. Il y a un moment que je vous zappais, mais comme certain(e)s d’entre vous, je suis débordée !!! Pas mal monopolisée par le téléphone !! J’ai fait des masques pour la famille et je vais en faire pour St Gervais !! Et j’ai écouté le conseil de Rose, j’ai sorti torchons et raclettes et me suis défoulée sur les vitres, le sol, les poussières, pas très passionnant çà, des bricolages, etc …. De la gym et du vélo pour garder la forme ! Les journées sont trop courtes. Et je viens enfin de prendre le temps de vous lire, et cà ce fut passionnant. Merci Christine, J.Paul, Jean etc …. pour vos histoires d’antan, votre humour, le super poème de Danièle, des conseils, merci Rose pour le lien pour la zone autorisée, quel beau cercle rose, on a l’impression d’être enfermés dans une bulle !!!! Vivement qu’on puisse la percer 🙂 Bientôt j’espère.
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Auteur : alice vaillant
C’est fait, mon jardin est clôturé ainsi je n’aurai plus à courir après mes poules qui allaient gratter mes semis et le blaireau et le renard…
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Auteur : rose-marie
re moi ….
avec toute les bêtises que l’on peut raconter,
le site de confinement si dessous que je vous ai envoyé, n’est pas un gag … inscrire votre adresse … et afficher le plan
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Auteur : Jean-Paul Pezet
Bourvil chantait : « veuillez accepter ces quelques fleurs ».
Je me contenterais de vous offrir virtuellement ces quelques brins de muguet – Jean devrait mettre la photo sur le site, à moins qu’Elisabeth ne garde tout pour elle, mais ce n’est pas son genre. Par les temps qui courent, je me répugne à les cueillir pour les confiner, fut-ce dans le joli des soliflores. Je les ai trouvés ce matin, épanouis, en randonnée du jeudi, à quatre mètres de ma porte, avec un dénivelé de deux mètres : j’ai donc parfaitement respecté les consignes préfectorales.
Fermez les yeux et sentez ! Humez cette odeur suave, entêtante presque irritante qui monte du mur gavé de soleil dans la brise vespérale venue des sommets.
Ce muguet du premier mai me rappelle les Forts des Halles, dont mon grand-père a fait partie pendant 33 ans. Ils portaient avec la reine des Halles, en délégation, le muguet à la présidence de la République, vêtus de leur blouse bleue, coiffés de leur grand chapeau renforcé de plomb, arborant leur plaque de cuivre ou d’argent.
Sur la plaque de mon grand-père, celle de 1925, au centre la caravelle de Paris, sur les côtés « FORT », au-dessus « Beurre-oeufs-fromages » et dessous « L. PEZET ».
Ils ont disparu en 1969, ces Forts des Halles. Ils ont été remplacés à Rungis par des agents de manutention, peut-être Agents Techniques de Manutention (ATM), en CDI, munis de leurs EPI, juchés sur leurs engins … Ils ne portent plus le muguet à l’Elysée ; ils ne fêtent plus Carnaval ; ils n’animent plus le quartier avec son cortège de commerces de bouche, ils n’alimentent plus les voitures à bras des marchandes de 4 saisons.
Les légumes venaient de Suresnes, le poisson de Dieppe par la Marée, le bœuf du Charolais. Mais le marché n’était pas International, avec ses tomates en plein hiver, son saumon d’élevage, son thon au mercure, sa viande argentine etc…
Et demain, que veut-on manger ? Sain, bon, en vente directe, en local et citoyen ?
Nota : je regrette certes l’atmosphère des Halles remplacée par une économie parallèle autour du trou. Mais le déménagement était indispensable ; la gestion sanitaire et le trafic ne pouvaient permettre leur maintien.
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Auteur : Jean-Paul Pezet
Je ne résiste pas à une grosse envie, celle de vous faire partager ce poème écrit par Louis Caul Futy, fondateur des Universités Populaires de Haute-Savoie, qui animent les débats sur l’actualité.

RURALITE QUE J’AIME

Depuis des siècles,
Ils ont conservé des noms qui leur collent à la peau,
Les villages de France,
Ils sont les images de France
Des lieux où le temps ne passe point,
Où tout naît et rien ne bouge.
Où qui s’ennuie ailleurs
Vient se poser ici.
Le paysan dit bonjour à celui qui passe,
Il est chez lui.
Il s’en va regarder son blé,
Qui bientôt va dorer l’espace.
Là-haut,un nuage guette
La terre arable et les prairies
qui vont se gorger de breuvage.
Un troupeau,paisible,le regarde,
Une charrette cahote et crisse…
Toujours sur son espace quotidien,
Le paysan,seigneur des territoires,
Serviteur prévenant des plantations fragiles
Veille,longuement,silencieux,
Pense,non pas de penser neuf,mais de penser mieux,
Alors que les oiseaux,dans la haie,
Emerveillent mon esprit et mes yeux.

Louis.

 

Auteur : christine burnier
Trop beau

 

 

Auteur : Françoise M
Jean-Paul, tu as oublié de mettre l’odeur avec 🙁
Enfin, on a déjà la vue, c’est déjà ça, et il est beau ce muguet.

 

 

Auteur : christine burnier
Mon ancêtre ne s’occupait pas seulement des biens des domancherots.
Lettre de Joseph ramuz à bibollet mon ancêtre.
“Souhaitez bien le bonjour à m. Le curé de ma part, et qui me procure une pucelle, jeune et gentille. S’il n’en trouve pas à son goût pour moi, qui me conserve bien sa cuisinière, qu’il en ait bien du soin, qu’il la fasse boire de bons coups, et je les regalerai pi tous les deux à mon retour.”

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