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Classé dans (non catégorisé) par admin le 28-04-2020

 

What do you want to do ?

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Auteur : Babette
Et moi, l’odeur du muguet des jardins de Sallanches me fait penser à toi ……. Nicole !!!

Auteur : Jean-Paul Pezet
Christine nous a indiqué que monsieur Pernaud nous recommandait de conserver ses racines. Mais les coiffeurs sont fermés, et certaines y sont contraintes. Dimanche dernier, par exemple, j’ai fait un bout de chemin avec une cousine : j’ai trouvé un moyen de définir la durée du confinement, quant à elle c’est de l’ordre du centimètre.
Bon, je pense que monsieur Pernaud, avec tout le respect que je suis censé lui devoir, ne se préoccupait pas de la coiffure à la Catherine. Christine l’a bien compris comme tel qui nous fait part d’éléments de correspondances anciennes assez truculents.
J’ai, dans mes vieux documents, parmi une copie d’exploit (sic) d’un certain Montessuit et deux plaintes d’une demoiselle Burnier à l’encontre de mes ancêtres, une lettre d’une demoiselle, employée au grand hôtel du Parc – elle en utilise le papier à en-tête – à son frère. L’orthographe peut sembler hasardeuse, mais que nenni, elle est phonétique avec une bribe de dyslexie. Il est vrai qu’à cette époque (1911) le français était une langue étrangère enseignée à l’école à grands coups de punitions corporelles en cas de dérive vers le langage maternel. Mon grand-père, né en 1899, m’en a souvent parlé ; je pense qu’il en avait un souvenir cuisant.
Je transcrit donc cette missive à la lettre.

St Roch le 10 novembre 1911
cher frère
Je fait répanse a ta carte qui ma fait plaisis Da panrdre que tu et en bone santé tanque moi je me porte pas mal pour le momant toute la famille se juinta moi pour te donné le bonjour
cher frère tu me parle de la nôse de véronique je manve tans doné le detaillée jené pas été a nôse mais jai été le soir avec Adolphe on na bien vuetant danssé pendant toute la nuit nous sôme parti a 5 heurre pour pendre le tram
cher frère si tu été pas parti pour le régimant seré toi que tu venu avec moi jai me meiux ma maye dans land roi cher frère on va demin soir cherz victor
je pas grand chose a te dire pour le moment je pense que tu canprandrai mon gribaulaje
je fini ma lettre tant enbrase de tout mon cœur ta sœur quipense souvent a toi
Adeiu Adeline
Cette Adeline, je l’ai pas encore identifiée, mais je vais m’y employer dans quelques mois, histoire de terminer des travaux en cours. A moins que le fin limier qu’est le Jean-Pierre, celui qui a à cœur de finir les choses, ne nous trouve une piste.
Adeline ? Adeline ! Adeliine ! Mais c’est bien sûr ! C’est une chanson de Christophe qui nous a quitté il y a peu. Dans ses interviews, il disait qu’il émettait des sons. Je trouve pour ma part que ses interprétations sont plus dignes de figurer dans une anthologie des posésies françaises chantées que les bruits émis au travers de ce qu’ils appellent chansons par des saltimbanques modernes.
Bon, je suis parti de Racine pour arriver à Christophe, il doit donc y avoir un lien. Lequel ? J’avoue avoir perdu le fil d’Ariane pas d’Aline.

 

Auteur :
Bonsoir ,
J’espère que vous allez bien et que malgré le confinement vous gardez la forme et votre bonne humeur habituelle.
A très bientôt,
Bises à toutes et a tous.
A très bientôt.
Annie (anisette)

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