Auteur : Carole
E-mail : Viscusicarole@orange.fr
Météo st roch, temps magnifique et des températures en hausses..c génial.
Il est temps d’aller a la playa…
Semaines qui s’enchainent, a un rythme date dare…finis de débarrasser les écuries, place pour ma titine.
J’ai retrouvé des nouveaux muscles et manger de la poussière et du foin.
Côté infos
Lilou a son brevet mais sans rien relâcher jusqu’en juillet.
Charlyne va bien ainsi que son copain, bien remis du virus. Admis tous les deux a l’école de journalisme a tours. Il faudra concrétiser a l’oral en juin, d’ici la…
Sinon, nos journées sont toujours animées grâce a nos voisins, les 3 loulous Anastasia, Balthazar et Arthur.
Ce ne sont pas des toutous mais des ânes.
Bonne journée et gros bisous a tous. Caro
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Auteur : BIDOT Maïté
E-mail : marmot.74@free.fr
Des informations qui insistent sur le “restez chez vous”, des soignants sidérés de voir encore tant de monde dehors, alors que nous les applaudissons. Il est vrai qu’avec ce beau temps, c’est dur.
Quant on pourra de nouveau randonner, il y aura besoin d’un grand boostage, les jambes seront très endormies.
Auteur : Danièle MICHEL
E-mail : michel.combes7@wanadoo.fr
Coucou tout le monde,
Météo exceptionnelle et radieuse pour ce dimanche 5 avril, dont on n’aurait rêvé mieux pour notre participation au Carnaval de Sallanches !
Hélas, ce maudit virus a tout chamboulé…
Plusieurs bénévoles enthousiastes se seraient régulièrement retrouvés, dans la bonne humeur, afin de préparer le char endormi depuis l’an passé dans son hangar sombre et poussiéreux selon le thème choisi « Délires en Espagne ».
Nos bricoleurs auraient apposé l’imposante pancarte « LES AMIS DE VOUILLOUX », créé et fixé le décor principal, installé des tables et des bancs, renforcé les rambardes et l’escalier d’accès.
Nos chauffeurs auraient révisé et décoré la jeep.
Nos artistes auraient peint une affiche lumineuse et des dessins éclatants.
Nos couturières auraient confectionné des rideaux et des tentures aux couleurs rayonnantes et posé la jupe rouge habituelle.
Nos décoratrices auraient fabriqué d’innombrables fleurs, guirlandes et ombrelles aux teintes chatoyantes et pris soin d’installer quelques accessoires afin d’embellir le tout.
Ce matin, les participants se seraient alors regroupés, avec joie, dans la salle Mont-Blanc de l’Espace Animation, pour partager un repas convivial, mettre leurs déguisements, se grimer et se coiffer tous ensemble dans une ambiance festive.
Mais la fête célébrant l’arrivée du printemps n’aura pas lieu ! Tout le monde étant confiné chez soi.
Le défilé coloré et bruyant, constitué de magnifiques chars associatifs, de différents personnages historiques, antiques, imaginaires et loufoques aux chapeaux pointus et biscornus, de princesses et fées merveilleuses, de monstres et créatures dégoûtantes, d’animaux fantastiques, de jeunes aux frimousses radieuses, et d’individus portant des perruques et des masques de toute sorte, ne déambulera pas dans les rues de Sallanches au rythme de musiques endiablées !
Les sorcières de Spaichingen n’effraieront pas les spectateurs amassés le long du trajet.
Les instruments de musique et les percussions ne retentiront pas et personne ne dansera la salsa, la rumba, ou le tcha tcha tcha.
Les cris, les rires et les applaudissements de la foule ne se feront pas entendre.
Les enfants ne se régaleront pas des bonbons fruités et caramélisés jetés à la volée.
Les confettis et les serpentins ne recouvriront ni la chaussée, ni les trottoirs.
Sallanches reste muette ! Les rues sont désertes. Les terrasses des cafés sont silencieuses.
Il n’y a que le chant des oiseaux qui égaie les places, parcs et jardins d’enfants ; Le grondement de la Sallanche qui résonne le long des quais ; Le souffle du vent qui caresse les voilages des fenêtres entre-ouvertes ; Les cloches de l’église qui retentissent et les aiguilles de l’horloge qui égrènent le temps qui passe ; Les promeneurs qui se dégourdissent les jambes ou les pattes de leur chien ; Et malheureusement encore quelques irresponsables qui bravent les mesures de confinement.
Rendez-vous est déjà pris pour l’année 2021, sous réserve que le coronavirus soit éradiqué !
Bisous
Auteur : Françoise ANDRE
E-mail : francoise.andre1@sfr.fr
Bouh Snif ! (Vive les émojis, mais …) on devrait être en train de se déguiser ! Et on aurait eu le beau temps !!! Snif Bouh ! Pas coooooool ce virus ! Les gens qui le subissent auraient aussi préféré être au carnaval de Sallanches aujourd’hui ! Snif Bouh Bisous
Auteur : La Balme
E-mail : j.p.pezet@free.fr
Dimanche des Rameaux. Ce matin, une certaine effervescence dans la maison de Boccard. Il y a grand-messe et procession. Le pépé vient de partir, chapeau sur la tête en milieu et place du béret : il va à la messe de 8h30.
Hier soir, grand bain. Ce matin toilette rapide, coup de peigne, un peu d’eau sur l’épi rebelle. Chemise blanche et costume bleu, souliers de « daim » gris. Il faut être beau, la fierté de la mémé, frisant l’orgueil, en dépend. La mémé coiffe son chapeau. Je me saisis de mon splendide Missel paroissial des Fidèles, avec sa couverture en peau de porc fauve, des illustrations colorées et dorées comme des enluminures – j’ai vu le mot dans mon encyclopédie, ses pages toutes fines et le texte sur deux colonnes, en latin puis en français. Il est 9h30, nous partons. Je porte le traditionnel rameau de buis ; il est décoré de quelques papillotes rescapées de Noël.
Bonjour Tante, bonjour Monsieur, le cheminement est lent. Place Saint-Jacques un rapide passage au seuil du bar le Saint-Roch pour rappeler au pépé qui y prend un petit ballon avec ses cousins, qu’il lui faut ne pas oublier le poulet ; je comprends maintenant le message dominical ; le poulet est enfourné et il faut allumer le gaz du four pour le cuire.
Bonjour Tante, bonjour Monsieur, le cheminement se ralentit au fil de l’approche de l’église et de la rencontre des saint-rochains. Nous avons pris place sur un banc, à proximité de l’allée centrale pour bien voir et ne pas perdre une goutte de la bénédiction du buis.
Le curé Desbiolles arrive par cette allée centrale, imposant, resplendissant avec sa chasuble doré, ses ornements rouges et son surplis à la fine broderie. Il sourit, il exulte, il en impose.
Le son des orgues emplit la nef ; je ne comprends pas tout. L’odeur des lourdes volutes d’encens, le ventre creux, je ne me sens pas bien. Pas succomber à la tentation, délivrez-nous du mal, les papillotes, Pater Noster, à jamais délivrés du péché tout se mélange dans ma tête d’enfant.
Ite Missa est ! Le curé Desbiolles remonte l’église en bénissant les rameaux qui se tendent vers lui ; puis les fidèles lui emboîtent le pas dans l’ordre, sur deux rangs. La procession peut commencer au voisinage de la place Saint-Jacques. Des échanges chantés auxquels je ne comprends goutte ; une dernière bénédiction de notre rutilant curé. Derniers palabres avec les saint-rochains et les fidèles se dispersent ; nous pour aller manger une petite entrée, le poulet avec sa cohorte de tartifles rôties, une salade de pissenlits, un bout de fromage et le biscuit de Savoie que j’ai fait hier avec Mémé.
Ce matin de confinement j’ai vu tout ceci, les yeux fermés. Quand je les ai ouverts, les rues étaient vides à Sallanches et force a été de reconnaître que ce que j’ai vu c’était avant, et même avant avant, du temps où il n’y avait pas de télévision, de téléphone, où il faisait 13° dans la cuisine, mais 13 de chauffage central – c’est une des affirmations préremptoires de ma grand-mère – où le temps se déroulait calmement alors que le grand-père et le petit-fils, en silence, tentaient de résoudre les mots croisés du Parisien.
Le progrès est passé par là, et c’est bien, avec la machine à laver le linge, le réfrigérateur, le fuel à la place de l’anthracite de La Mûre, les avancées médicales et pharmaceutiques. Mais après, c’est-à-dire avant, vous suivez ?, ante virus donc, le progrès nous a dépassés et aliénés, et là c’est moins bien.
Que sera, demain, le sourire d’un enfant devant les papillotes qui garnissent le rameau de buis ? Pépé, explique moi s’il te plait, que mes petits enfants Vivent ! Je t’écoute.
Auteur : Françoise Montessuit
E-mail : f.montessuit@gmail.com
Ah…la nostalgie de nos jeunes années quand l’âge mûr est là.
C’était notre enfance à tous…
Pour le progrès, nous dépasse-t’il?
C’est un grand débat…
Auteur : La Balme
E-mail : j.p.pezet@free.fr
Non, ce texte ne se voulait pas nostalgique. C’est un retour en arrière en un temps qui pourrait faire référence, par l’entregent de mon pépé, pour inventer un nouveau demain d’humanité.
Ne baissons pas pavillon. Qui a dit: “ils l’ont fait parce qu’ils ne savaient ^pas que c’était impossible”